jeudi 6 février 2014

Les 24 heures du Mas



J’ai été tellement occupé ces derniers jours que je n’ai même pas trouvé le temps de vous tenir au courant de l’évolution du chantier de l’impossible. Mais rassurez-vous, vous n’avez rien manqué de spectaculaire car les intempéries ont empêché à plusieurs reprises les travaux de se dérouler normalement. Ceci fait que nous nous trouvons devant une équation du 3° à inconnues multiples à résoudre qui vaut son pesant de cacahuètes : sachant que les déménageurs se pointeront hardiment, tous tatouages dehors, lundi 10 (oui, oui, c’est bien ça, dans trois jours !) et que c’est encore Beyrouth à l’extérieur ; sachant, en outre, qu’aucune pièce n’est prête à être équipée et que les entreprises sont en congé pour le week-end à partir de demain soir ; rajoutez que la pluie est annoncée pour demain et calculez le nombre de comprimés de Prozac à diluer dans une chope de whisky pour ne pas se mettre au pied du calvaire en pleurant comme un orage Cévenol…
Mais les choses avancent néanmoins et voici les photos faites aujourd’hui afin de satisfaire votre insatiable curiosité (n’est-ce-pas Fabienne et Isa ?)
La cuisine est presque finie il reste des retouches de peinture à faire puis installer la hotte et le luminaire central ainsi que les meubles qui devraient arriver bientôt. Voilà ce que ça donne pour l’instant



A l’extérieur, la cour a été rabotée et demain on y étendra (plaise au ciel !) du gravier qui permettra d’attendre la pose des lauzes récupérées sur le sol de la grange. Nous avons étendu aujourd’hui avec Thibaud le cuistot (l’amoureux de ma fille Débo) le gravier qui sera finalement le revêtement de l’accès à la cuisine.



Guillaume, le menuisier, est venu poser la vieille porte qui va désormais séparer la partie privée de la suite des hôtes et les portes en chêne de l’étage



Notre chambre est presque prête

Ainsi que notre salle d’eau/dressing



Imperturbable, Sébastien qui est maintenant une de vos connaissances, peint.



Mais il ne fait pas que ça ; Il est de très bon conseil et, vu le nombre d’heures qu’il passe au mas, il a toujours un œil sur ce qui se déroule sur le chantier, ce qui en fait un soutien précieux.
Avant de vous laisser je vous ai réservé une surprise. Je suis en mesure de vous livrer confidentiellement un scoop. La semaine dernière, prise d’une crise de démence due certainement à l’abus d’utilisation de la carte bleue, l’ingénieur en chef a déboulé sur le chantier et, trouvant que les choses ne se déroulaient pas au bon rythme, a tenu a donner elle-même la cadence. Nous avons alors assisté, médusés à une majestueuse démonstration de pelletage. J’ai pu immortaliser ce moment bref (car cela n’a malheureusement pas duré longtemps) avec mon téléphone et voici le cliché de cet instant (que Closer veut m’acheter à prix d’or…) qui restera à jamais gravé dans les mémoires des ouvriers présents ce jour-là. J’en ai vu certains écraser une larme, un autre gardait la bouche ouverte, un filet de bave s’étirant doucement à la vue de ce spectacle et  moi-même, un frisson de fierté me parcourant l’échine, je remerciais le ciel.


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