Mais
ne croyez pas que l’on va parler ici d’œnologie… Vous allez plutôt découvrir
ci-dessous les dernières avancées du chantier. Après une période de fêtes
pendant laquelle presque tous nos amis artisans prirent environ trois kilos par
personne, voici venu le temps de se remettre au turbin.
Tout
d’abord la grange continue de se faire remarquer puisqu’un trou béant est
apparu à l’endroit même où se trouvait une petite ouverture. Il s’agit de la
fenêtre de la chambre d’hôte de droite qui donnera sur le jardin et la piscine. Il y aura la même sur la façade opposée. Puis les rois du mortier ont commencé dans la foulée son habillage sous la
houlette magique de Jacques.
Ce dernier, que l’on nomme dans le pays « les doigts d'or de Russargues » ou encore « le David Coperfield de la pierre » a, entre autre, refait également en deux coups de truelle l’étanchéité de l’escalier de la
chambre d’hôtes.
Le
balai des engins continue à renforcer l’aspect que prend peu à peu le terrain.
On oscille entre les terrains de rugby de mon enfance et une portion du
Paris-Dakar après la mousson.
Là c'est avant...
Et là maintenant...
Le toit
de la grange se recouvre peu à peu de tuiles et notre plombier, imperturbable,
pose les chenaux en attendant que les
carreleurs lui laissent la place dans les salles de bains de la maison.
Sébastien
continu à poncer les murs et, pour ma part, je me suis attelé à la restauration
du sol de la grande salle.
Tout
cela ressemble un peu à une fourmilière dans laquelle chacun s’active. Ce qui
est remarquable sur ce chantier c’est que tout se passe tranquillement, bien
que, comme partout, des problèmes surgissent régulièrement. Ici pas de coup de
gueule, pas de braillard, l’humeur est égale quelque soit l’interlocuteur et tout le monde y met du sien; cela fait un bien fou. Mais je pense que cela est dû en grande partie à l’homme
orchestre (quoi que la région doit jouer un peu...). C’est lui, qui, lors de notre première rencontre nous a fait sentir
que l’on avait fait le bon choix. Chaque fois que nous avons un souci il a tôt
fait de désamorcer la chose tant par ses compétences que par son efficacité et
celle de son réseau. Ce Didier là (le jeune patron de l'entreprise de gros-oeuvre) est un vrai bon gars qui nous renforce dans
l’idée que l’on ne s’est pas trompé dans cette opération. On lui doit beaucoup (au propre comme eu figuré...) et j'espère qu'on restera en contact.
Notre espoir aujourd'hui est de pouvoir déménager fin Janvier, c’est vous dire si on y
croit ! Allez, je vous laisse pour
ce soir et je vous promets que vous aurez bientôt sous les yeux des choses
plus agréables que jusque là.
Au fait, si dans quelques temps vous avez besoin
d’un coup de main pour des travaux, j’aurai sans doute presque fini les miens…Mais
ne me demandez rien, d’accord ?
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