jeudi 9 janvier 2014

Page!…vin! (Comme disait Henri III quand il avait soif)



Mais ne croyez pas que l’on va parler ici d’œnologie… Vous allez plutôt découvrir ci-dessous les dernières avancées du chantier. Après une période de fêtes pendant laquelle presque tous nos amis artisans prirent environ trois kilos par personne, voici venu le temps de se remettre au turbin.
Tout d’abord la grange continue de se faire remarquer puisqu’un trou béant est apparu à l’endroit même où se trouvait une petite ouverture. Il s’agit de la fenêtre de la chambre d’hôte de droite qui donnera sur le jardin et la piscine. Il y aura la même sur la façade opposée. Puis les rois du mortier ont commencé dans la foulée son habillage sous la houlette magique de Jacques.



Ce dernier, que l’on nomme dans le pays « les doigts d'or de Russargues » ou encore « le David Coperfield de la pierre » a, entre autre, refait également en deux coups de truelle l’étanchéité de l’escalier de la chambre d’hôtes.


Le balai des engins continue à renforcer l’aspect que prend peu à peu le terrain. On oscille entre les terrains de rugby de mon enfance et une portion du Paris-Dakar après la mousson.


Là c'est avant...

 Et là maintenant...

Le toit de la grange se recouvre peu à peu de tuiles et notre plombier, imperturbable, pose les chenaux  en attendant que les carreleurs lui laissent la place dans les salles de bains de la maison.




Sébastien continu à poncer les murs et, pour ma part, je me suis attelé à la restauration du sol de la grande salle.

Tout cela ressemble un peu à une fourmilière dans laquelle chacun s’active. Ce qui est remarquable sur ce chantier c’est que tout se passe tranquillement, bien que, comme partout, des problèmes surgissent régulièrement. Ici pas de coup de gueule, pas de braillard, l’humeur est égale quelque soit l’interlocuteur et tout le monde y met du sien; cela fait un bien fou. Mais je pense que cela est dû en grande partie à l’homme orchestre (quoi que la région doit jouer un peu...). C’est lui, qui, lors de notre première rencontre nous a fait sentir que l’on avait fait le bon choix. Chaque fois que nous avons un souci il a tôt fait de désamorcer la chose tant par ses compétences que par son efficacité et celle de son réseau. Ce Didier là (le jeune patron de l'entreprise de gros-oeuvre) est un vrai bon gars qui nous renforce dans l’idée que l’on ne s’est pas trompé dans cette opération. On lui doit beaucoup (au propre comme eu figuré...) et j'espère qu'on restera en contact.


Notre espoir aujourd'hui est de pouvoir déménager fin Janvier, c’est vous dire si on y croit !  Allez, je vous laisse pour ce soir et je vous promets que vous aurez bientôt sous les yeux des choses plus agréables que jusque là.
Au fait, si dans quelques temps vous avez besoin d’un coup de main pour des travaux, j’aurai sans doute presque fini les miens…Mais ne me demandez rien, d’accord ?

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