J’avais dernièrement promis de vous montrer des choses plus agréables et, comme dirait un élu, je vais tenir ma promesse (Ah!Ah!Ah! Je ris...) mais…avec la cuisine seulement.
En effet deux magiciens supplémentaires,
mandatés expressément par Laurent (le fournisseur de la cuisine) sont venus
effectuer les derniers réglages que nous n’arrivions pas à réaliser Fabrice et
moi malgré notre haut degré de savoir-faire (Fabrice est ceinture noire de
montage Ikea et votre serviteur Etoile d’or de brico-bousillage). Voici donc ce
que cela donne sachant qu’il reste à poser le piano que nous allons commander et la hotte qui ira au-dessus:
Quand
au reste, commençons par la grange :
Voici
tout d’abord Jo, sans lequel un engin de levage n’est rien qu’un engin de
levage mais qui, sous ses pattes d’ours expertes, se transforme en ustensile de
lévitation pour objets les plus divers comme des brouettes, des palettes de
pierres et même une bétonnière.
Il a dernièrement réussi le tour de force de rentrer un sac de plus de 300kg de sable par l’ouverture de la
porte de la grange, à plus de trois mètres de haut, avec une marge d’un
centimètre de chaque côté. J’ai cru que les applaudissements allaient crépiter
mais ses collègues, le sourire en coin, soulignaient plutôt qu’il était à
l’abri de la pluie, assis confortablement et que ce n’était vraiment pas
compliqué…Bref, vous l’avez compris, ça branche gentiment…(Hein
Laurent ?)
Cette
dernière semaine a donc vu beaucoup de transformations prévues prendre forme de
façon visuellement plus concrète. Le toit est terminé et la rénovation est
magnifique.
Ce
sont des tuiles anciennes, récupérées par Didier, et posées sur des panneaux
modernes (que l’on ne voit donc pas) aux nouvelles normes. Ces panneaux isoleront
donc parfaitement les deux chambres d’hôtes qui seront climatisées. Les murs
intérieurs ont été décroutés et sont jointés de la plus belle façon par Maître
Jacques et ses hommes. Jugez-en :
Un
fenestron dans chaque chambre a été transformé en grande fenêtre habillée de
pierre du pays.
Voici
ce qu’on verra par ces ouvertures:
Et puis,ce
matin, à l’heure où blanchit la campagne, Marc (alias Nicolas le jardinier) et
son Papa d’assistant surgirent de la brume qui enrobait les toits. Le
paysagiste des causes perdues s’empara alors délicatement de quelques piquets et de
son décamètre, puis, tel Numérobis dessinant le palais de Cléopâtre, il traça
les contours de la future piscine. Quelques palabres éclairés plus tard et
chacun ayant donné son avis, l’affaire fut conclue. Elle sera là, au milieu du
bourbier. Puis il bondit dans son tractopelle tel une lionne sur une gazelle
bien dodue et fit rugir la bête.
A
l’heure qu’il est il a déjà presque fini le trou.
Mais
ce n’est pas tout.
Les
tranchées sont presque terminées et les bâtisseurs de cheminée ont fait leur
entrée ce matin dans ce grand cirque. Je vous rappelle le projet que j’avais dessiné dans un moment de lucidité :
On est ainsi passé vers midi par ce stade:
Et
enfin on en est arrivé ce soir à ça :
Il
ne manque plus que le cadre que devra fabriquer l’immense Sylvain (dit "le
Vulcain des Cévennes" ou "Ferrognias" suivant la région) et le tour sera joué.
Pendant
ce temps-là, tranquillement mais avec une efficacité que bien des politiques
sont a des années lumière d’obtenir, les carrelages avancent sous la spatule
experte de Jean-Michel (l’homme qui pose le carreaux plus vite que son ombre d’où
son surnom de « Lucky Luke Jurassien ») et, comme un métronome, tranquille,
Sébastien, le "Chagall du rechampis", peint…
Je vous raconterai la suite prochainement si vous êtes toujours intéressés...Et là, il y aura des news!
Je me régale a chaque fois que je viens faire un tour sur votre blog, ta plume est vraiment top papa. Vivement notre prochaine venue.
RépondreSupprimerBisou
Bon courage