mardi 5 novembre 2013

Septième opus (dit du marché)


Lundi marque une étape importante dans le chantier puisque c’est le jour où notre plaquiste attaque son ouvrage. Tel un guerrier Jedi il sort son sabre laser (enfin un niveau…mais laser quand même, c’est pas rien) qui irradie la pièce d’un faisceau vert et je m’attend à ce qu’il me parle dans quelques minutes avec une voix d’outre-tombe ; mais j’entends bientôt hurler sa disqueuse, sa perceuse et plein de trucs qui finissent par « euse » (non pas berceuse…). C’est génial, à la fin de la journée le plafond de la première chambre d’hôtes est parsemé de dizaines de supports métalliques sur lesquels il va accrocher des rails pour y visser des plaques qu’il va jointer, puis il faudra peindre le tout et ça en sera fini….pour ce plafond. Je ne regrette pas de l’avoir choisi pour ce chantier. Il sait ce qu’il fait, il avance vite et en plus je suis fan de Star Wars...







Au milieu de la matinée, alors que je karchérisait les escaliers (tel qu’un ex-président l’avait promis à certaines cités…) voici que, comme une star américaine, mon pote de parapente Denis fait son entrée sur la scène accompagné de son Jonathan de fils. Ils viennent de Salon pour s’occuper de l’électricité du mas. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, sa bonne humeur et ses outils ont envahis la grande salle. Ils tissent rapidement leur toile d’araignée électrique et pour Denis avec son accent Marseillais à la Pagnol :« Y a pas de problème ! ». « Ecoute-moi bien ! » me dit-il, « C’est pas compliqué… Le fil bleu avec le fil bleu, et voilà… ».
A la fin de la journée, l’éclairage et les prises de la grande pièce étaient tirés et les voutes pourront désormais être éclairées via des variateurs d’intensité (le trip de Dom).





Puis, jetant un œil par la fenêtre je vis que la pluie s’était arrêtée...


...Et je sentis la douce caresse d’une Muse qui me dictait ce poème que je vous livre « in extenso » (c’est mieux que « in petto », non ?)

Soir de labeur

Mère Nature, enivrée
Par tant de labeur acharné,
Dardant des rayons chauds
Par-delà les ruisseaux
Nous offrit un instant
Un spectacle charmant.
Les arbres s’empourprèrent au moment du couchant
Eclaboussant le ciel pluvieux et bourgeonnant.
Les ouvriers se turent, il y eut quelques sanglots…
Je dû les menacer pour les mettre au boulot.

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